LAFOREST (Henry-Juste-Lucien-André), Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-45, né à Nontron (Dordogne) le 19 juillet 1904, décédé le 13 janvier 1989.Diplômé de l’École des sciences politiques, – avocat à la Cour d’appel de Paris (1er décembre 1927), – avocat honoraire (1974), – prix Pilavoine d’Hardiviller (1933), – conseiller général de la Dordogne (1937-1940), – conseiller de l’Union française (1950), – député de la Dordogne (1951-1958), – Conseiller général de la Dordogne, – maire de Nontron (1953), – secrétaire d’État à la Présidence du Conseil, chargé des relations avec les États associés (1955), – délégué de la France à l’O.N.U. (1955), – secrétaire d’État à la Défense nationale (1955), – secrétaire d’État aux Forces armées (Air) (1955-1957). Henry Laforest fut, en 1935, chef adjoint du cabinet du ministre de l’agriculture, avant d’être élu conseiller général du canton de Nontron en 1937. Mobilisé en 1939, il participe aux campagnes d’Indochine contre les Japonais, et, à partir de 1942, participe aux combats du maquis dans les Alpes, puis à la campagne d’Allemagne. Conseiller de l’Union Française, député de la Dordogne (radical-socialiste) en 1951, maire de Nontron en 1953, il entre en 1955 dans le gouvernement Edgar Faurè comme secrétaire d’État aux États associés puis aux forces armées. Il est secrétaire d’État aux forces armées air dans les gouvernements de Guy Mollet et Bourgès-Maunoury en 1957. En 1966, Henry Laforest est exclu de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste après avoir désapprouvé les orientations prises par son président F. Mitterrand, qui a accordé son investiture pour les élections législatives à Georges Bonnet. Maire de Nontron, se disant “ radical-centriste ” et s’étant rapproché de l’UNR, Henry Laforest abandonne alors l’action politique.
Me de SAINT-AUBAN